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Le département de la Meurthe 

Henri Lepage

1843

Gimey :

(Gimeix), cense sur le territoire, et à 5 kilom. de Sexey-aux-Forges ; elle est indiquée par Durival (1779).

et dans le supplément... 

Gimey (Gimées ou Gimets)

(...)

La chapelle de la ferme des Gimées, où l’on disait encore la messe il y a quinze ans, est dédiée à Saint-Christophe ; cette chapelle, avec un autel simple, est surmontée par un appartement qu’habitait autrefois le propriétaire. Dans chaque angle de l’intérieur de l’édifice se trouvent des piliers terminés par des pilastres auxquels s’appuyaient des nervures d’une voûte qui n’existe plus. Derrière l’autel on remarque une fenêtre murée portant encore, à l’extérieur, quelques restes de vitrage et des découpures gothiques en pierre, à feuilles de trèfles et à rosaces, dans le goût du XIVe siècle. Autour de cette chapelle, on trouve quantité de débris et de tuile. On a découvert, il y a quelques années, non loin des habitations actuelles, de larges piliers, un âtre de foyer, des cendres et un fer à cheval. On croit avoir remarqué des voûtes de caves. Il existe, à la ferme des Gymeys, une très vaste citerne voûtée. (...)

Avant la révolution, la ferme des Gimées appartenait à l’abbaye de Clairlieu, qui recevait du fermier 400 livres de Lorraine et un porc gras par année.

 

 

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Les communes de la Meurthe 

Henri Lepage

1853

Gimmées (Les) :

Cette cense, située sur le territoire de Sexey-aux-forges, était une des possessions de l’abbaye de Clairlieu une charte de Gérard, comte de Vaudémont, rappelle la donation qui avait été faite par ses ancêtres à Widric, premier abbé de Clairlieu (1159) d’un désert, ou de terres incultes aux Gimées. Une bulle de Lucius III (1183) et une charte de Pierre de Brixey, évêque de Toul, de 1184, confirme le don fait à cette abbaye par Mathieu, comte de Toul, et Béatrix, sa femme, de leur grange des Gimées et de ses dépendances (grangiam de Gemmes cum appenditiis suis). En 1196, Eudes, aussi évêque de Toul, donne aux religieux de Clairlieu quelques terres prises de la grange des Gimées (secus grangiam cui vocabulum est Gimes). Enfin, par une transaction en date de l’année 1664, la communauté de Sexey-aux-Forges reconnaît n’avoir aucune juridiction sur les résidents en la cense des Gimels, qui est un ban à part et séparé. (Abb. De Clairlieu.)

(...)

J’ai rendu compte, dans le supplément à la statistique (t. II, p. 637), des découvertes qui ont été faites aux environs de la cense des Gimées, et desquelles il semble résulter que l’origine du nom de catte localitéremonterait à une haute antiquité.

(...)